Date de la conférence : Mercredi 8 février 2017 à 12h45
Lieu : Local RM-110 (pavillon de la gestion)
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : Centre des arts Oboro
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Cette conférence de l’artiste kanien’kehá:ka (mohawk) Skawennati coïncide avec son exposition Le monde de demain présentée à la galerie OBORO dans le cadre d’une année consacrée aux artistes autochtones issus des nations formant le territoire aujourd’hui connu sous le nom de Canada.
Le monde de demain regroupe une sélection d’œuvres récentes qui ont en commun une recherche sur les notions de temps et du soi. Par les mécanismes pluriels du jeu, l’artiste démultiplie sa propre image en se créant un avatar qui connait une existence concrète dans l’Internet, notamment sur la plateforme de réalité virtuelle Second Life. Skawennati fait se côtoyer des récits et objets traditionnels kanien’kehá:ka avec des nouvelles technologies et des procédés artisanaux. Avec Le monde de demain, Skawennati renverse la lecture traditionnelle du temps et de l’espace, plaçant à la fois le futur et le monde – les individus et ce qui les entoure – dans un imaginaire ludique et non linéaire.
Ses projets d’art médiatique, novateurs, ont été présentés à travers l’Ile de la Tortue dans le cadre d’expositions majeures telles que Now? NOW!, à la Biennial of the Americas, à Denver, au Colorado; et Looking Forward (L’Avenir) à la Biennale de Montréal. Elle a reçu le Best New Media Award du festival imagineNative en 2009, ainsi qu’un Contemporary Art Fellowship du Eiteljorg Museum en 2011. Originaire du territoire mohawk de Kahnawà:ke, Skawennati est détentrice d’un baccalauréat en Beaux-Arts de l’Université Concordia, à Montréal, où elle vit et travaille.
Elle est codirectrice d’Aboriginal Territories in Cyberspace (AbTeC), un réseau d’artistes et de chercheurs dont le mandat est d’explorer et de créer des environnements virtuels autochtones. Les ateliers Skins d’AbTeC, qui portent sur les pratiques narratives et médiatiques expérimentales autochtones, visent à soutenir les jeunes autochtones afin qu’ils et elles occupent la place qui leur revient. En 2015, AbTeC a mis sur pied le projet IIF (Initiative for Indigenous Futures).
La conférence est présentée en collaboration avec OBORO. Notez que la conférence sera présentée en anglais.
Date de la conférence : Mercredi 22 février 2017 à 12h45
Lieu : Pavillon de la gestion, salle RM-110
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : Galerie de l’UQAM
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Le programme ICI est heureux de s’associer à la Galerie de l’UQAM pour présenter la conférence de Graham Fagen, un des artistes les plus influents de l’Écosse aujourd’hui. Cette conférence sera l’occasion pour Fagen de discuter de son travail qui combine la vidéo, la performance, la photographie, la sculpture, le dessin, le texte, la musique et la botanique. La récurrence de plusieurs thèmes, comme les fleurs, les voyages et les chansons populaires, constitue une tentative de comprendre les forces qui façonnent nos existences.
Graham Fagen a étudié à la Glasgow School of Art (1984-1988, BA) et au Kent Institute of Art and Design (1989-1990, MA). Il est maître de conférences au Duncan of Jordanstone College of Art & Design à Dundee. En 1999, Fagen a été invité par l’Imperial War Museum de Londres à travailler comme artiste de guerre officiel au Kosovo, et à partir de ce moment, il a extensivement exposé au Royaume-Uni et à l’étranger. En 2015, il a représenté l’Écosse à la 56e Biennale de Venise. Parmi les nombreuses expositions auxquelles il a participé, mentionnons : The Mighty Scheme, Dilston Grove et CPG London, Londres (2016), GENERATION: 25 Years of Contemporary Art from Scotland, Scottish National Gallery of Modern Art, Édimbourg (2015), In Camera (avec Graham Eatough), La Friche la Belle de Mai, Marseille (2015), Cabbages in an Orchard, Glasgow School of Art (2014), Bloodshed, Victoria & Albert Museum, Londres (2004), Art of the Garden, Tate Britain, Londres (2004), Golden Age, Institute of Contemporary Art, Londres (1999) et Zenomap, Scotland + Venice, 50e Biennale de Venise (2003).
La Galerie de l’UQAM et la commissaire Louise Déry présentent, dans le cadre du Mois de l’histoire des noirs, la première exposition individuelle au Canada de Graham Fagen, en proposant une installation vidéographique et musicale emblématique de sa recherche : The Slave’s Lament. Cette exposition rassemble un ensemble d’œuvres sur le thème de l’esclavagisme et de l’implication écossaise dans le sort des populations africaines déportées dans les Caraïbes au dix-huitième siècle. Les dessins présentant l’aspect de masques ou de portraits, les photographies de paysage ainsi que l’imposante installation vidéographique et musicale réunis dans cette exposition revisitent les liens entre l’Écosse et la Jamaïque. Ils explorent les tensions et les émotions provoquées par le colonialisme et la traite des esclaves noirs.
Alors que les manifestations de réconciliation et de rédemption nous mobilisent aujourd’hui de manière sensible par rapport à l’asservissement économique et à l’oppression culturelle des peuples – qu’ils soient autochtones, issus de l’immigration ou soumis aux formes actuelles d’une servitude sournoise –, le questionnement identitaire et national que pose Graham Fagen s’érige avec une rare pertinence. L’installation The Slave’s Lament renvoie à un poème lyrique de 1792 attribué au poète national de l’Écosse Robert Burns et prolonge la réflexion de ce dernier quant à l’abolition de l’esclavage. Interprétée par le célèbre chanteur reggae Ghetto Priest, qu’accompagne le quatuor à cordes Scottish Ensemble, The Slave’s Lament nous hante par sa mélodie poignante et le récit troublant d’un Sénégalais contraint à l’exil et au destin d’esclave qui pleure son pays.
La conférence est présentée en collaboration avec la Galerie de l’UQAM.
Date de la conférence : Mercredi 8 mars 2017 à 12h45
Lieu : Local RM-110 (pavillon de la gestion)
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : EAVM
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Le programme ICI est heureux de s’associer à l’École des arts visuels et médiatiques pour présenter la conférence de Nicolas Grenier. L’artiste, bien connu pour son travail en peinture et ses installations architecturales, partage son temps entre Montréal et Los Angeles où il est représenté respectivement par la Galerie Antoine Ertaskiran et Luis De Jesus Los Angeles.
Nicolas Grenier s’intéresse aux liens qui existent entre les systèmes politiques, économiques et sociaux au sein desquels nous évoluons ainsi qu’aux grands principes qui les régissent. Tout son art consiste à traduire ces problèmes d’ordre théorique et philosophique dans une dimension visuelle et physique. Ses projets de nature conceptuelle, analytique et poétique s’incarnent non seulement dans la peinture et l’installation, mais également dans des images numériques et des livres d’art. C’est ainsi que Grenier combine architecture et champs chromatiques, texte et abstraction géométrique, diagrammes et accents psychédéliques.
Nicolas Grenier, né en 1982, détient un baccalauréat de l’Université Concordia et une maîtrise du California Institute of the Arts. Il réside et travaille en alternance à Montréal, son port d’attache, et à Los Angeles. Son travail a été exposé régulièrement au Canada, aux États-Unis ainsi qu’en Europe, dans divers lieux notoires, avec des expositions telles que Giles (Gagosian Gallery, Athènes), The City And The City (Denny Gallery, New York), Vertically Integrated Socialism (Triennale de Bruges de 2015), Promised Land Template (Biennale de Montréal de 2014 au Musée d’art contemporain de Montréal et au Commonwealth and Council, Los Angeles), One Day Mismatched Anthems Will Be Shouted In Tune (Luis De Jesus Los Angeles), The Work of the Work (University of California, Santa Barbara), Marginal Revolutions (KUAD Gallery, Istanbul) et Corner-Thru (Choi & Lager Gallery, Cologne, et Union Gallery, Londres). Son travail sera présenté en 2017 à la Foire NADA, New York, au Centre CLARK, Montréal, à la Galerie Antoine Ertaskiran, Montréal et à la Galerie Luis De Jesus Los Angeles, en 2018.
La conférence est présentée par le programme ICI en collaboration avec l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Date de la conférence : Mercredi 22 mars 2017 à 12h45
Lieu : Local RM-110 (pavillon de la gestion)
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : EAVM
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Le programme ICI est heureux de s’associer à l’École des arts visuels et médiatiques pour présenter la conférence de Julien Discrit. L’artiste qui vit et travaille à Paris est représenté par la Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris et par la Galerie Thomas Henry Ross art contemporain, Montréal.
La géographie, en tant que tentative pour « décrire le monde » — ou du moins, en donner une représentation possible —, constitue pour Julien Discrit une source importante de réflexion. Mettre en forme les décalages, les ambiguïtés et les paradoxes qui se nouent entre la carte et le territoire pourrait résumer une recherche qui se déploie de l’installation à la performance, de la photographie à la vidéo.
Les œuvres de Julien Discrit évoquent des espaces aussi bien physiques qu’imaginaires, et cherchent à installer une tension dialectique entre le visible et ce qui reste dissimulé. L’expérience du temps, au travers du parcours et du récit, est également essentielle dans sa pratique. Elle tente ainsi de dessiner les contours d’une nouvelle cartographie, qui invente plutôt qu’elle ne décrit.
Julien Discrit est diplômé de l’École supérieure d’art et de design de Reims. Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger dontWhat is not visible is not invisible, au Musée national de Singapour; Le souvenir des pierres en 2016 à la Galerie Anne- Sarah Bénichou, Paris; Sublime : les tremblements du monde au Centre Pompidou-Metz en 2016; La Biennale de Lyon en 2011. Il a collaboré au projet de performance Parfums pourpres du soleil des pôles en compagnie d’Ulla von Brandenburg, Laurent Montaron et Thomas Dupouy, qui s’est produit au STUK de Leuven en 2009, au Centre Georges Pompidou en 2010, à la South London Gallery en 2011 ou encore au Teatro Valle de Rome en 2013. L’artiste a également formé le projet Music in Dreams avec Thomas Dupouy, présenté à la Galerie Martine Aboucaya en 2009 et en 2013 aux Abattoirs, musée d’art moderne et contemporain de la ville de Toulouse. Son travail a été présenté à Montréal à l’occasion de l’exposition Loin des yeux à Optica centre d’art contemporain en 2016.
La conférence est présentée par le programme ICI en collaboration avec l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Date de la conférence : Jeudi 23 mars 2017 à 12h45
Lieu : Local RM-110 (pavillon de la gestion)
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : EAVM
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Le programme ICI est heureux de s’associer à l’École des arts visuels et médiatiques pour présenter la conférence d’Althea Thauberger. L’artiste vancouvéroise, bien connue pour ses documentaires sociaux expérimentaux réalisés à partir de performances live, est professeure invitée et artiste en résidence au département de photographie de l’Université Concordia pour l’année 2016-2017.
Les projets de Thauberger, menés localement ou à l’international, sont le fruit de longues négociations et collaborations avec des individus, des communautés et des institutions qui contribuent à représenter leur propre réalité dans les œuvres de l’artiste : une soixantaine d’enfants de 6 à 13 ans, vivant à Rijeka, en Croatie, pour l’œuvre filmique Preuzmimo Benčić (2014), dont le tournage a pris place dans la raffinerie de sucre désaffectée Rikard Benčić, désormais propriété de la Ville de Rijeka, et dont la riche histoire se confond avec celle de la région et de ses habitants ; les patients et les employés de l’hôpital psychiatrique Bohnice de Prague, en République tchèque, pour Marat Sade Bohnice(2012), une installation vidéo combinant la mise en scène de la pièce Marat/Sade (1963) du dramaturge suédois d’origine allemande Peter Weiss à des entretiens filmés auprès des patients et du personnel médical de Bohnice. L’artiste fait aussi appel à des professionnels, et dans le cas de Marat Sade Bohnice, les acteurs de la troupe de théâtre expérimental Akanda, sous la direction de Melanie Rada, ont performé devant le public composé des patients de Bohnice. À travers son travail, Thauberger développe une réflexion provocante autour de questions liées au contrôle et à l’ordre social ainsi que des dynamiques de pouvoir.
Les œuvres de Thauberger ont été présentées dans des expositions individuelles et collectives, notamment à l’Art Museum at the University of Toronto (2016) ; au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa (2014) ; à la Audain Gallery, Simon Fraser University, Vancouver (2014) ; à la Biennale de Montréal (2014) ; à la Kadist Art Foundation, San Francisco (2013) ; à la Biennale de Liverpool (2012) ; au Power Plant, Toronto (2012) ; à l’Overgaden Institute of Contemporary Art, Copenhague (2011) ; au BAK, basis voor actuele kunst, Utrecht (2007). Thauberger a remporté le prix VIVA 2011 et comptait parmi les candidats sélectionnés pour le Prix Sobey pour les arts en 2005. Elle est représentée par la Susan Hobbs Gallery à Toronto.
La conférence est présentée par le programme ICI en collaboration avec l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Date de la conférence : Mercredi 29 mars 2017 à 12h45
Lieu : Local RM-110 (pavillon de la gestion)
Adresse : Université du Québec à Montréal
Partenaire : EAVM
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre
Le programme ICI est heureux de s’associer à l’École des arts visuels et médiatiques pour présenter la conférence de Gabor Szilasi. Avec ses remarquables images du Québec et de l’Europe, Szilasi a produit au cours des cinquante dernières années l’un des corpus photographiques les plus significatifs au Canada.
Originaire de Hongrie, Gabor Szilasi est arrivé au Québec à la suite de l’insurrection populaire de Budapest en 1956. Grâce à sa vision européenne imprégnée des savoir- faire de l’école pictorialiste, il a su représenter la spécificité des communautés qu’il photographiait et créer des documents sensibles qui témoignent du caractère singulier des sociétés hongroise et québécoise de la seconde moitié du XXe siècle.
Gabor Szilasi a influencé plusieurs générations de photographes, et ce, non seulement par son œuvre, qui a fait l’objet de nombreuses expositions au Canada et à l’étranger, mais aussi par son travail de pédagogue, notamment au sein du département de photographie de l’Université Concordia. Aujourd’hui à la retraite de l’enseignement, l’artiste vit et travaille toujours à Montréal en tant que photographe.
En 2009, le gouvernement du Québec lui décernait le prix Paul-Émile-Borduas. La même année, le Musée d’art de Joliette présentait une nouvelle rétrospective de son travail. L’exposition L’éloquence du quotidien a été réalisée en partenariat avec le Musée canadien de la photographie contemporaine et a été mise en circulation par le Musée des beaux-arts du Canada. L’exposition a également fait l’objet d’un important catalogue. Des œuvres du photographe montréalais font partie de la collection des plus grands musées canadiens et étrangers, comme le Stedelijk Museum d’Amsterdam et le Fotografiska Museet de Stockholm.
La conférence est présentée par le programme ICI en collaboration avec l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Automne 2017
Titre : Filmer le rien
Date : Mercredi 20 septembre 2017, de 12h45 à 13h45
Lieu : Galerie de l’UQAM
Adresse : 1400, rue Berri, Pavillon Judith-Jasmin, Local J-R 120
Partenaires : Galerie de l’UQAM et MOMENTA | Biennale de l’image
Conférence disponible sur Vimeo
Le réalisateur serbe Boris Mitić discutera des images du “Museum of Nothing(s)” qui sont des illustrations documentaires du concept du «Rien», filmées par une multitude de cinéastes du monde entier et réunies dans cette plateforme de brouillonage en ligne, ouverte pour la première fois au grand public dans le cadre de Momenta, biennale de l’image.
(Texte du commissaire Ami Barak, catalogue Momenta)
Boris Mitić (Serbie, 1977) est un scénariste, chef opérateur, réalisateur et producteur serbe qui vit et travaille à Belgrade. Sa pratique cinématographique traite de thèmes impossibles, par exemple ennuyeux ou irréalisables, stylisés par des discours humoristiques complexes mais accessibles. Ses films In Praise of Nothing (2017), Goodbye, How Are You ? (2009), Unmik Titanik (2004) et Pretty Dyana (2003) ont fait le tour du monde en 25 télédiffusions (ARTE, MDR, RTS-SSR, SVT, YLE, RAI, Al Jazeera, etc.). Présentés dans plus de 150 festivals (Amsterdam, Édimbourg, Abu Dhabi, Montréal, Silverdocs, Mar del Plata, Jérusalem, etc.), ils ont remporté une vingtaine de prix (Sarajevo, Madrid, Rome, Mexico, Montevideo, Novossibirsk, etc.). Boris Mitić écrit également des articles satiriques pour Playboy et DOX Magazine. Il enseigne la « realpolitik » du cinéma documentaire en Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord ainsi qu’en ligne.
Date : Mercredi 4 octobre 2017, de 12h45 à 13h45
Lieu : Agora du Pavillon Judith-Jasmin, UQAM, niveau métro
Adresse : 405, rue Sainte-Catherine Est, H2L 2C4
Partenaires : VIVA! Art Action et OBORO
Conférence disponible sur Vimeo
La conférence se déroulera en anglais, avec traduction ponctuelle en français.
Entrée libre.
Performance, installation, sculpture.
Le Programme ICI est heureux d’accueillir Ursula Johnson, artiste interdisciplinaire d’ascendance Mi’kmaw. Elle donnera une conférence sur les thématiques et les approches qui animent sa démarche artistique, incluant son engagement remarquable avec les métiers d’art, dont la vannerie. Aspirant à générer un dialogue entre les cultures, Johnson explore les enjeux identitaires dans des performances durationnelles particulières, conjuguant en art contemporain une perception tactile, auditive et olfactive renouvelée de formes artistiques traditionnelles autochtones. Johnson, artiste invitée par OBORO dans le cadre du festival VIVA!, sera de passage à Montréal pour présenter une performance aux Ateliers Jean-Brillant (le vendredi 6 octobre à 20 h au 661, rue Rose-de-Lima).
Originaire de la région Atlantique, Ursula Johnson vit et travaille en Territoire Mi’kmaw, en Nouvelle-Écosse. En 2000, elle a transféré ses études de théâtre au University College du Cap-Breton pour étudier les arts visuels à la Nova Scotia College of Art & Design University à Halifax où elle a obtenu un diplôme de 1er cycle. Ses œuvres et ses performances sont présentées à travers le Canada, ainsi qu’en Italie, en Grèce et aux États-Unis. Pendant la saison estivale, elle travaille comme guide à Parcs Canada où elle joue le rôle d’éducatrice, pour générer des liens avec sa culture par le chant, les percussions et le langage. Cette année, Johnson est en lice pour le Prix Sobey.
Titre : A.F.K. – Away From Keyboard (loin du clavier)
Date : Mercredi 11 octobre 2017, de 12h45 à 13h45
Lieu : Galerie de l’UQAM
Adresse : 1400, rue Berri, Pavillon Judith-Jasmin, Local J-R 120
Partenaires : Galerie de l’UQAM et L‘Institut français
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre.
Mots-clés : net art, textualité, dématérialisation, lumière.
Résumé :
A.F.K. – Away From Keyboard (loin du clavier) – renvoie à ces moments où les internautes sont loin de l’écran et laissent un message pour marquer leur absence aux autres. Cet acronyme résume ce qui est central dans le travail de Julie Morel, travail que l’on pourrait conjurer en trois mots : versions – langage – absence. Durant cette présentation, elle reviendra sur sa pratique qui se situe à la rencontre des arts numériques et arts plastiques, et qui se penche sur la question de la variation et du flux, de la traduction et de la textualité, ainsi que sur la dématérialisation des objets artistiques. Elle discutera également des projets réalisés en milieux extrêmes, réflexions sur les conséquences de l’accélération des échanges et de la globalisation.
Biographie :
Julie Morel se définit volontiers comme une artiste du net, appréhendé à la fois comme l’espace, l’objet ou le média de ses créations. Transversale, sa pratique est alimentée par une volonté d’interroger les relations qu’entretient l’homme avec la technologie, notamment au travers de la textualité. Ses propositions, souvent liées à l’art conceptuel, explorent ainsi diverses formes et champs de l’écriture : la littérature, la traduction, le code informatique, la typographie, la partition. En parallèle, elle mène des enquêtes de terrain qui la conduisent à des collaborations avec d’autres champs : sociologie, cartographie, édition. Elle expose dans des institutions (Centre Pompidou, Paris ; Glasgow Sculpture Studio ; CAN Neuchâtel) ou des structures indépendantes (Bon accueil, Rennes ; Basekamp, Philadelphie ; Chambre blanche, Québec). Elle était en résidence à la Gaîté Lyrique à Paris en 2014, pour la Villa Médicis hors les murs en 2016 et elle a obtenu une bourse Fulbright en 2016-2017.
Julie Morel est professeure/artiste en résidence à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM en 2017-2018.
Date : le mercredi 8 novembre
Lieu : Musée d’art contemporain, salle d’exposition nord
Adresse : 185, rue Ste-Catherine Ouest (angle Jeanne-Mance), Montréal (Québec) H2X 3X5
Métro : Place-des-Arts
Partenaires : Musée d’art contemporain
Horaire pour les rencontres des deux artistes avec la communauté uqamienne, le mercredi 8 novembre 2017 :
de 12h à 13h : CANDICE BREITZ
de 13h à 14h : CHRISTOPHE CHASSOL
Entrée libre, sur réservation exclusivement
Nombre de places limité
Premier arrivé, premier servi
Écrire à schofield.stephen@uqam.ca
Présentation : Deux rencontres du Programme ICI, en lien avec l’exposition Une brèche en toute chose/A Crack in Everything sur Leonard Cohen présentée au Musée d’art contemporain de Montréal. Ceux qui auront une réservation (voir plus haut) pour les rencontres avec les invités Breitz et Chassol, auront également une place réservée pour les quatre tables rondes qui se tiendront le mercredi 8 novembre et le jeudi 9 novembre au musée. Le billet sera disponible au comptoir à l’entrée du musée avant la première rencontre. Autrement, les détenteurs de carte de membre du MAC et le grand public sont invités à faire leur réservation directement auprès du musée dès le 31 octobre.
- Les billets des gens ayant une réservation seront disponibles à la table d’accueil en haut de l’escalier qui mène à la salle BWR (et non pas au comptoir)
- très important : un seul billet donne accès à deux tables rondes, mais pas aux deux journées. Si les gens veulent venir les deux jours il faut qu’ils prennent deux billets : un pour chaque jour et un seul billet par personne.
CANDICE BREITZ
Crédit photographique : Till Cremer
Née en 1972 à Johannesbourg, Afrique du Sud. Vit et travaille à Berlin. www.candicebreitz.net
I’m Your Man (A Portrait of Leonard Cohen)
[Je suis ton homme (Un portrait de Leonard Cohen)] 2017
Installation audio-vidéographique
Cette nouvelle installation vidéo à canaux multiples réalisée par Candice Breitz, réunit une communauté de fervents admirateurs de Leonard Cohen. Chacun a eu l’occasion de jouer et d’enregistrer sa propre version du magnifique album I’m Your Man (1988), qui a marqué le retour de Cohen, dans un studio d’enregistrement professionnel situé à Montréal. À l’invitation de l’artiste, les harmonies vocales de l’album ont été somptueusement réinterprétées par la Shaar Hashomayim Synagogue Choir, une chorale de Montréal entièrement masculine qui représente la congrégation de Westmount à laquelle Cohen a appartenu toute sa vie. Commandée par le Musée d’art contemporain de Montréal, l’œuvre I’m Your Man (A Portrait of Leonard Cohen) se veut un doux adieu au poète et musicien, et une célébration émouvante de l’ultime masculinité.
[Extrait de la description du projet de l’artiste.]
CHRISTOPHE CHASSOL
Crédit photographique : Louis Canadas
Né en 1976 à Paris, France. Vit et travaille à Paris. www.chassol.fr
Cuba in Cohen [Cuba en Cohen] 2017
Installation vidéographique
Dans Cuba in Cohen, la lecture par Leonard Cohen de son poème « The only tourist in Havana turns his thought homeward », issu de son troisième recueil de poésie intitulé Flowers for Hitler de 1964, a été harmonisée et remixée. Cette lecture avait été filmée en 1965 par Donald Brittain et Don Owen pour leur documentaire (ONF) Mesdames et messieurs, M. Leonard Cohen. Le compositeur-pianiste Christophe Chassol a créé son « ultrascore » en appliquant à cet extrait du film des techniques d’harmonisation du discours. Cela a consisté à isoler et à enregistrer la hauteur de chaque syllabe prononcée par Leonard Cohen, transformant cette donnée en lignes mélodiques, puis à les harmoniser en y apposant des accords, une ligne de basse et un battement de batterie.
[Extrait de la description du projet de l’artiste.]
Activités supplémentaires :
Programme pour les tables rondes du mercredi 8 novembre 2017 :
http://macm.org/activites/table-ronde-avec-les-artistes/
Programme pour les tables rondes du jeudi 9 novembre 2017 :
http://macm.org/activites/table-ronde-avec-les-artistes-4
Titre : The title of this talk is a found image.
Date : Mercredi 15 novembre 2017, de 12h45 à 13h45
Lieu : Agora du Pavillon Judith-Jasmin, UQAM, niveau métro
Adresse : 405, rue Sainte-Catherine Est
Partenaire : École des arts visuels et médiatiques, UQAM, Arprim
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre.
La conférence se déroulera en anglais, avec traduction ponctuelle en français.
Mots-clés : Images trouvées, textes, signes, méthodes de présentation.
Lors de sa conférence, Lexier discutera de sa démarche artistique de plus de 35 ans avec des images trouvées. Dès les années 1970 lorsqu’il faisait ses études en art, Lexier utilisait déjà des sources trouvées dans son travail de création. Parmi les premières images, certaines venaient d’illustrations de dictionnaires. Depuis, il utilise des citations d’écrivains, des marques graphiques sur les boîtes en carton et des objets trouvés dans les marchés aux puces : papeterie, livres d’occasion, tours de magie et jeux. Il s’intéresse à leurs nombreux modes et formats de présentation, entre autres, les vitrines, les boîtes lumineuses et la vidéo, ainsi que la plateforme Instagram.
Micah Lexier est un artiste torontois dont les activités gravitent autour de la collecte et de l’organisation d’objets de dimensions variées, ainsi que des sculptures tant éphémères que permanentes. Il a présenté plus de 100 expositions individuelles, il a participé à plus de 200 expositions collectives et il a produit une douzaine de commandes publiques permanentes. En 2013, la Power Plant Art Gallery à Toronto a présenté une exposition intitulée One, and Two, and More than Two, traçant son œuvre sur une quinzaine d’années. En 2015, Lexier a reçu le Prix du Gouverneur général en arts visuels et médiatiques. Le travail de Lexier se trouve dans de nombreuses collections publiques et privées, dont le British Museum (Londres, Angleterre), la Contemporary Art Gallery (Sydney, Australie), le Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), le Art Gallery of Ontario (Toronto), et Musée d’art contemporain de Montréal. L’artiste est représenté par Birch Contemporary à Toronto. www.micahlexier.com
Soirée de lancement de l’édition 2017 du projet À L’AFFICHE en présence de l’artiste le mercredi 15 novembre à 18 h. L’activité de levée de fonds se tiendra à Arprim, 372, rue Sainte-Catherine O, # 426, Montréal, H3B 1A2. Quelques estampes seront aussi disponibles pour achat après la conférence à l’Agora.
Date : Mercredi 22 novembre 2017, de 12h45 à 13h45
Lieu : Agora du Pavillon Judith-Jasmin, UQAM, niveau métro
Adresse : 405, rue Sainte-Catherine Est
Partenaire : MOMENTA | Biennale de l’image
Conférence disponible sur Vimeo
Entrée libre.
Mots-clés : métiers d’art, performance, sculpture, photographie
En collaboration avec MOMENTA | Biennale de l’image, l’équipe du Programme ICI est heureuse d’annoncer la conférence de Nadia Myre.
D’origine algonquine, Nadia Myre (1974) vit et travaille à Montréal. L’artiste fait appel à des processus collaboratifs pour engager la conversation sur l’identité, la résilience et la politique d’appartenance. Marqué par une grande rigueur formelle, un investissement matériel et un engagement avec les arts traditionnels, son travail passe aisément des métiers d’art à la performance, de la sculpture à la photographie.
Parmi ses réalisations, mentionnons l’exposition Scattered Remains / Tout Ce Qui Reste, présentée actuellement au Musée des beaux-arts de Montréal, Code Switching (Leipzig, 2017) et Decolonial Gestures or Doing it Wrong? Refaire le chemin, au Musée McCord (Montréal, 2016). En 2016, elle a reçu le Walter Phillips Gallery Indigenous Commission Award, et en 2014, le prix Sobey. Elle a en outre été artiste en résidence au Koerner Artist in Residence Program en 2016- 2017. Nadia Myre a participé à de nombreuses biennales, dont la Biennale de Shanghai (2014), la MANIF d’art 7 — La Biennale de Québec (2013), la 18e Biennale de Sydney (2012) et la Biennale de Montréal (2011). Ses œuvres font partie des collections du Smithsonian National Museum of the American Indian, du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée d’art contemporain de Montréal. Elle est représentée par Art Mûr (Montréal). nadiamyre.net